Le réchauffement climatique est une réalité implacable à laquelle l’humanité devrait s’adapter à défaut de l’arrêter. En dépit des doutes des climatosceptiques, les inondations, la sécheresse, la pollution et la montée du niveau des océans font chaque jour des dégâts énormes à travers le monde. Il faut sauver la planète pendant qu’il est encore temps.
Fort heureusement, il existe des leviers sur lesquels l’humanité devrait s’appuyer dès à présent pour y parvenir. Le temps presse !
Le levier technologique : développer les énergies propres
En observant le taux d’émission de gaz à effet de serre, l’on constate que plus un pays est industrialisé, plus il produit de CO2. Il est en effet établi que 10% des pays les plus riches du monde émettent 50% des émissions de gaz à effet de serre de la planète. D’où un lien de causalité direct entre la technologie contemporaine et la pollution mondiale.
Le défi technologique consistera entre autres à développer des industries propres utilisant des énergies renouvelables. En guise de substitution au pétrole dont l’exploitation cause beaucoup de dommages écologiques par exemple, l’énergie solaire, l’énergie éolienne ou les biogaz pourraient constituer des alternatives viables.
Par ailleurs, les fumées des tuyaux d’échappement des automobiles dans nos mégalopoles diminueraient considérablement avec l’utilisation généralisée des véhicules électriques. Ceci d’autant plus que les pneus se montrent de plus en plus efficaces ce qui permet de réduire notre consommation en réduisant les frottements tout en conservant une excellente adhérence.
Le levier démographique : contrôle de la croissance de la population mondiale
La population mondiale croît assez rapidement, surtout dans les pays en voie de développement. De 7,5 milliards que nous sommes aujourd’hui, la population mondiale devrait passer à 10 milliards en 2050.
Cette croissance démographique exponentielle est synonyme de plus de pression sur les ressources mondiales : davantage de déforestation, pêche et élevage intensifs, déversement massif des déchets ou destruction de l’écosystème pour étendre les citées et les industries. La survie de l’espèce humaine est basée sur l’exploitation des ressources naturelles avec un impact considérable sur l’environnement.
Ce levier démographique viserait à contrôler le taux de fécondité, comme l’a par exemple fait la chine avec la politique de l’enfant unique, afin de garder la population mondiale dans des proportions soutenables.
Le levier culturel : changer les habitudes de consommation
Le levier culturel est une sorte de contrepieds à la vision malthusienne de la régulation démographique. Pour ses partisans, le nombre d’habitants n’est pas le problème fondamental, mais les habitudes de consommation font bien plus de mal à planète. Ce n’est pas dans les pays où la démographie est la plus forte que l’on dégrade le plus l’écosystème.
Un Américain par exemple, émet 16 tonnes de CO2 par an, contre 12 tonnes pour un Russe, 7,5 tonnes pour un Chinois, 4,5 tonnes pour un Français, 1,7 tonne pour un Indien et seulement 1 tonne pour un Africain.
La solution dans ce cas de figure reviendrait tout simplement à changer les habitudes de consommation et à limiter la propension au gaspillage des ressources par les citoyens au quotidien.
Le levier économique : adopter une économie circulaire
Ce levier consiste à passer d’une économie linéaire, dans laquelle des ressources sont transformées en produits de consommation tout en générant des déchets qui sont ensuite abandonnés ou stockés dans la nature, à une économie circulaire qui transforme ces déchets pour les incorporer dans un nouveau cycle ou les réintégrer dans le cycle initial.
Il est en effet possible de réduire de façon significative la quantité de déchets que nous déversons dans la nature ou dans les océans. La plupart des produits de grande consommation à l’instar des appareils électroménagers peuvent être réparés, recyclés ou connaitre une nouvelle vie dans le cycle de consommation.
Le secteur de l’agriculture illustre le mieux cette philosophie de l’économie circulaire grâce à l’agroécologie et à l’émergence du concept de développement durable.